Plus de 30 statistiques de santé et de sécurité à connaître pour vos voyages d’affaires en 2025
En surveillant les dernières statistiques de sécurité des voyages d’affaires, les entreprises peuvent actualiser leurs politiques.
En matière de voyage d’affaires, l’analyse des statistiques de sécurité est une composante essentielle de la gestion des risques. Dans un monde qui évolue rapidement, même les déplacements professionnels les mieux organisés sont vulnérables aux risques climatiques, aux cyberattaques et plus encore. Pour préparer et protéger votre équipe, vous devez assurer un suivi des menaces émergentes et les évaluer.
Pour aider votre entreprise à se préparer aux imprévus lors de la création d’un programme de voyage d’affaires, nous avons rassemblé plus de 30 statistiques pertinentes aujourd’hui, aussi bien en matière de santé que de sûreté et de sécurité.
_D’après les chiffres, l’avion est de loin le mode de transport le moins risqué pour les voyages internationaux._
1. Dans son dernier rapport de sécurité annuel, l’IATA (association du transport aérien international) précise qu’en 2024, on comptait un seul accident pour 880 000 vols. Les statistiques de sécurité aérienne montrent que, la même année, seulement 7 accidents étaient survenus pour 40,6 millions de vols dans le monde. (IATA)
2. Les chiffres montrent que le train est également un mode de transport particulièrement sûr. En 2023, on comptait 1 567 accidents ferroviaires dans l’Union européenne, mais la plupart concernaient des personnes qui traversaient sur les voies de façon non autorisée. Les collisions sont extrêmement rares. (Commission européenne)
3. Selon une enquête réalisée auprès des responsables des voyages, 50 % d’entre eux déclaraient que les taxis étaient l’un des deux modes de transport terrestre les plus sûrs, suivis des voitures de location (43 %) et des transports en commun (26 %). (GBTA)
D’après nos statistiques sur les déplacements professionnels, les conséquences psychologiques de ces voyages sont immensément positives, en particulier en matière de développement personnel et de sentiment de confiance en soi.
Cependant, en parallèle, le fait d’être loin de chez soi et de changer ses habitudes en matière d’exercice physique, d’alimentation et de sommeil peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale comme physique. Même si la plupart des personnes aiment l’effet stimulant qui accompagne un changement d’air, d’autres signalent qu’elles se sentent plus fatiguées, voire épuisées, en raison du décalage horaire et du changement d’emploi du temps.
4. Une minorité (22 %) de voyageurs et voyageuses d’affaires ont indiqué penser avoir plus de chances de tomber malades lors de leurs déplacements. (Tripeden.com for Business)
5. La majorité (63 %) des employé(e)s de 18 à 35 ans déclarent que les déplacements professionnels ont des conséquences positives sur leur santé mentale. Ce pourcentage est légèrement plus faible (55 %) parmi les personnes de 36 à 45 ans. (Tripeden.com for Business)
6. Côté santé physique, 59 % des personnes de 18 à 35 ans vantent les effets positifs des voyages d’affaires, constat partagé par 47 % des personnes de 36 à 45 ans. (Tripeden.com for Business)
7. Si les employé(e)s n’ont pas suffisamment de temps pour récupérer entre deux déplacements professionnels, le stress peut prendre le dessus. Près de la moitié (46 %) des personnes interrogées ont déclaré se sentir plus stressées lorsque leurs voyages d’affaires étaient trop fréquents. Cette proportion atteint même 53 % pour les personnes qui devaient se déplacer plus d’une fois tous les 2 mois. (World Travel Protection)
8. Outre le stress, la fatigue (20 %) et l’anxiété (18 %) sont également associées aux voyages d’affaires. (World Travel Protection)
_Heureusement, de nombreux outils existent pour gérer le stress lié aux voyages, des applis de relaxation aux équipements de bien-être dans les hôtels._
9. D’après notre étude, 43 % des personnes qui partent en déplacement professionnel à l’international ont recours à la méditation, tandis que 42 % tissent des liens avec leurs collègues et que 50 % prennent des nouvelles de leurs proches restés dans le pays d’origine. (Tripeden.com for Business)
10. L’après-voyage est également un aspect essentiel pour la santé des voyageurs et voyageuses. D’après le CDC (organisme américain de prévention et de contrôle des maladies), entre 22 % et 64 % des employé(e)s qui partent en voyage d’affaires à l’international ont besoin de prendre soin d’eux après leur retour. (CDC)
_Envisagez par exemple d’assouplir leur emploi du temps pour les aider à récupérer plus vite suite au décalage horaire._
11. Pendant les voyages, la plupart des maladies sont bénignes et de courte durée. L’infection gastro-intestinale est la maladie la plus fréquente parmi les personnes qui partent à l’étranger. (Victoria Department of Health)
12. Pour ce qui est des voyages dans les pays en développement, la proportion de personnes qui souffrent de légers maux d’estomac atteint jusqu’à 80 %. (John Hopkins Medicine)
13. Le risque de maladie peut être réduit en prenant des médicaments adaptés. Selon une étude de GeoSentinel, 90 % des voyageurs et voyageuses d’affaires qui ont contracté le paludisme à l’international n’avaient pas pris les médicaments prophylactiques qui leur avaient été prescrits, que ce soit par oubli ou parce qu’ils avaient reçu des conseils contradictoires. (CDC)
_Ce chiffre met en évidence l’importance de mettre en place, avant le départ, une formation à la santé et à la sécurité pour toutes les personnes appelées à voyager dans un cadre professionnel. Les membres de l’équipe qui ont reçu des informations spécifiques à chaque destination sont plus à même de suivre les bonnes pratiques en matière de santé (consommation d’eau potable, sécurité alimentaire, vaccins et traitements prophylactiques)._
Bien qu’il soit essentiel d’informer les employé(e)s des vaccins nécessaires et des risques de maladie sur place, les chiffres montrent que les maladies rares sont très peu fréquentes lors des voyages d’affaires.
En réalité, la plupart des problèmes de santé qui surviennent lors des voyages sont liés à une condition physique préexistante. Les maladies cardiaques, le diabète et les problèmes de santé mentale sont donc à prendre en compte dans la stratégie de gestion des risques pour les voyages d’affaires.
14. Pourtant, les responsables des risques et de la sécurité ne sont que 43 % à intégrer un formulaire médical dans leur processus d’approbation pour les voyages, ce qui expose les entreprises à un risque de perturbation. (HR Director)
15. Selon une enquête de World Travel Protection menée auprès de personnes qui prennent part à des voyages d’affaires, 71 % des femmes se sentent moins en sécurité que leurs collègues masculins à l’idée de partir en déplacement professionnel et elles sont 31 % à ne pas souhaiter sortir seules la nuit. (Raconteur)
16. Malgré ce sentiment d’insécurité, les problèmes de criminalité sont heureusement rares. D’après la même enquête, seulement 12 % des femmes ont déjà été victimes d’incidents liés à leur sécurité lors de leurs voyages professionnels. La plupart du temps, il s’agissait de simples vols sans gravité (notamment par des pickpockets). (Raconteur)
_Pour assurer la tranquillité d’esprit de leurs collaboratrices, les entreprises peuvent prendre en compte leurs attentes en matière de sécurité lorsqu’elles créent leurs politiques de voyage. Il peut s’agir, par exemple, de services de transport avec chauffeur privé ou du fait de réserver des hôtels avec des portes sécurisées, des cartes d’accès et une réception ouverte 24 heures sur 24._
Une bonne politique de voyage doit comprendre des mesures de sécurité, des bonnes pratiques pour chaque zone géographique et des contacts d’urgence. Donnez des informations pratiques adaptées à chaque pays pour identifier les endroits à éviter de nuit.
Le changement climatique, l’instabilité politique et les cyberattaques occupent le haut de la liste des inquiétudes qui pèsent sur les employé(e)s qui partent en voyage d’affaires en 2025.
17. Avec le changement climatique, les événements météorologiques extrêmes comme les typhons et les ouragans permettent à certaines maladies de se propager plus facilement, à cause des inondations et de l’humidité. Les cas de choléra ont augmenté de 13 % entre 2022 et 2023, avec jusqu’à 4 millions de cas par an. (Safeture)
18. Pour lutter contre cette menace, certains pays et territoires (parmi lesquels l’Égypte, Madagascar, Mayotte et la Réunion) ont mis en place des mesures de dépistage du choléra à leurs frontières dès 2024, ce qui est à garder à l’esprit si vous préparez des voyages vers ces destinations. (Safeture)
_Les conseils de sécurité pour les voyages d’affaires doivent également prendre en compte le fait qu’une chaleur extrême peut être épuisante, surtout en période estivale et pour les personnes avec des problèmes de santé préexistants._
19. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec un niveau de réchauffement estimé à 1,3 degré Celsius à l’échelle mondiale. (Met Office)
_Les cyberattaques et pannes de logiciels peuvent également provoquer de sérieux problèmes pour les voyageurs et voyageuses d’affaires._
20. En 2024, la panne informatique de CrowdStrike a eu de graves conséquences sur de nombreux secteurs d’activité. Sur 411 009 vols commerciaux, 16 896 ont été annulés. (Cirium)
21. Pour ce qui est du secteur du voyage, cette panne a touché plus de 1,4 million de personnes sur une période de 72 heures. (Cirium)
22. Sur le premier trimestre de 2024, par rapport à l’année précédente, les cyberattaques ont été 3 fois plus nombreuses. (World Travel Protection)
23. Lors de leurs voyages d’affaires, les employé(e)s sont fréquemment la cible de tentatives de phishing, car les pirates cherchent à mettre la main sur les données de leur entreprise lors du transit. Pourtant, moins de la moitié (45 %) ont mis en œuvre des mesures de sécurité basiques. (World Travel Protection)
24. Pour lutter contre cette menace, de nombreuses entreprises se tournent vers des outils de sécurité alimentés par l’IA. Les voyageurs et voyageuses d’affaires sont même 66 % à songer à utiliser de tels systèmes pour préparer leurs trajets, notamment pour trouver des itinéraires alternatifs en cas de problème. (Safeture)
25. Face aux risques imprévisibles, comme les événements météorologiques, les assurances complètes sont plus importantes que jamais dans le cadre des voyages d’affaires. D’après World Travel Protection, l’année 2024 a connu une augmentation de 17 % des évacuations de personnes en déplacement professionnel, mais aussi 18 % d’appels en plus aux centres d’assistance. (World Travel Protection)
_Même lorsqu’une évaluation des risques est effectuée, les consignes de sécurité établies pour les employé(e)s ne sont pas toujours conformes._
26. D’après une étude de la GBTA, la sécurité des personnes est la priorité numéro 1 des entreprises lorsqu’elles évaluent un programme de voyage. (GBTA)
27. Parmi les voyageurs et voyageuses d’affaires interrogé(e)s, 70 % ont signalé que leur entreprise recommande une appli d’assistance pour leurs voyages, mais seuls 30 % en ont téléchargé une. (World Travel Protection)
28. Seules 26 % des personnes qui partent en déplacement professionnel sans quitter le pays déclarent prendre des mesures de sécurité supplémentaires, alors que c’est le cas de 42 % des personnes qui partent à l’étranger. (Tripeden.com for Business)
29. Près de la moitié (45 %) des voyageurs et voyageuses d’affaires souhaitent que leurs employeurs prennent plus régulièrement des nouvelles pendant leurs déplacements afin de favoriser leur bien-être. (World Travel Protection)
30. Bien que 85 % des programmes de voyages d’affaires comprennent des politiques de gestion des risques, ils ne sont que 55 % à « souvent » ou « toujours » aborder la question du transport terrestre. (GBTA)
31. Ce manque de considération pour les transports terrestres, comme les taxis, s’étend également au suivi des voyageurs. La majorité (89 %) des programmes de voyages comprennent un système de suivi des personnes, mais seulement 24 % d’entre eux suivent les données relatives au transport terrestre. Pour résoudre ce problème, les entreprises doivent collaborer avec les sociétés spécialisées dans les technologies de transport terrestre pour traiter les données en temps réel. (GBTA)
Sur le plan juridique, les entreprises ont une obligation de diligence auprès de leurs employé(es en déplacement), ce qui commence par une évaluation approfondie des risques de sorte à identifier et éviter les menaces. Avant chaque voyage, dans le cadre de l’évaluation des risques, prenez en compte la situation propre à chaque destination en matière de sécurité et de santé, sans oublier le risque de perturbation.
En plus de l’évaluation des risques sur place, la politique de voyage d’affaires doit comprendre des conseils généraux et proposer des outils. Les consignes de sécurité communiquées aux employé(e)s doivent comprendre des éléments tels que les itinéraires à favoriser pour les vols, les procédures d’évacuation, les coordonnées des contacts d’urgence et les informations relatives aux contrats d’assurance voyage. En ayant recours à des solutions de gestion des voyages d’affaires comme Tripeden.com for Business, les responsables comme les employé(e)s bénéficient d’une visibilité complète sur les itinéraires via un tableau de bord central. Ainsi, les entreprises savent où se trouve chaque personne en déplacement, ce qui les aide à assurer leur sécurité et leur permet de les informer et de les aider en temps réel si le besoin s’en fait sentir.
Enfin, en suivant les dernières statistiques relatives à la sécurité des voyages d’affaires, vos équipes restent au courant des menaces émergentes. Dans le cadre de votre processus de gestion des voyages, évaluez régulièrement les risques et mettez à jour vos politiques d’entreprise en conséquence.
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